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Dans notre série « Le saviez-vous ? », découvrez aujourd’hui l’économie circulaire.

L’économie circulaire, c’est un modèle qui cherche à faire durer les objets et à limiter le gaspillage des ressources naturelles. Elle s’oppose au modèle linéaire traditionnel (produire, consommer, jeter) en proposant une autre approche : réduire, réparer, réemployer, recycler.

L’économie circulaire cherche à « boucler la boucle » du cycle de vie des produits et cela passe par l’éco-conception, la consommation responsable ou encore la valorisation des déchets. Ce modèle permet de limiter la pression sur l’environnement. Chaque geste compte, comme mieux acheter, moins jeter ou valoriser ce qui existe déjà. L’économie circulaire n’est pas seulement un geste écolo mais une nouvelle façon de penser notre rapport aux objets, à la consommation, et à notre environnement.

Les ressourceries s’inscrivent pleinement dans cette logique en collectant et revalorisant des objets qui auraient pu finir en déchetterie s’ils n’avaient pas été collectés. 

Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez consulter : Économie circulaire : comment ça marche ?

Tous les objets donnés à une ressourcerie ne trouvent pas forcément d’acheteur, mais cela ne signifie pas qu’ils sont jetés.

L’un des objectifs d’une ressourcerie est de limiter au maximum la production de déchets, donc lorsqu’un objet ne se vend pas en boutique, il est réévalué : peut-il encore être utile ailleurs, autrement ? On peut dans un premier temps déplacer l’objet vers un autre point de vente ou le mettre de côté pour une vente éphémère ou thématique. Il peut aussi être orienté vers une autre structure solidaire ou mis à disposition gratuitement dans le cadre d’actions solidaires. L’objectif est de favoriser son réemploi, et c’est seulement en dernier recours qu’il sera envoyé dans la filière de recyclage adaptée, en fonction de sa matière (bois, métal, textile, etc).

Ce travail est assuré, selon les structures, par des bénévoles, des salariés en parcours dit classique et/ou par des salariés en parcours d’insertion, qui y trouvent une expérience professionnelle utile, concrète et formatrice. Même lorsqu’un objet ne trouve pas acquéreur en boutique, il continue d’avoir un impact environnemental et social. Pour en savoir plus sur le fonctionnement des ressourceries, vous pouvez consulter le site du Réseau National des Ressourceries et Recycleries.

Dans notre série « Le saviez-vous », on vous explique aujourd’hui la différence entre recyclerie et ressourcerie. Et figurez vous que la définition officielle a changé récemment, pas facile de s’y retrouver ! 

Avant 2020, pour s’appeler ressourcerie, il fallait avoir obligatoirement une partie Animations et être adhérent du Réseau national des Ressourceries. De fait, le nom Ressourcerie était une marque déposée.

Depuis, le réseau est devenu le Réseau National des Recycleries et Ressourceries. Les 4 missions communes des recycleries et ressourceries sont la réception de dons d’objets, la valorisation, la vente et l’animation. La différence se situe sur la spécialisation ou non du type d’objets traités : 

• une structure dite généraliste ou multi-flux  (plusieurs catégories d’objets) est appelée ressourcerie
• une structure spécialisée ou mono-flux est appelée recyclerie

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site du réseau national : https://ressourceries.info

Exemples de ressourceries dans le coin : https://le-reservoir.org/  https://abd-asso.fr/, https://www.laboitearecup.fr  https://www.recyclerienordatlantique.org 

Exemples de recycleries dans le coin : https://www.aupetitgrenier.fr  /www.supporterre.fr https://labrocanteverte.fr  www.lepetitlieu.org  https://www.atao-insertion.fr/particuliers/les-jouets-solidaires-joujou/

Saviez-vous que toutes les formes de réemploi ne se valent pas sur le plan environnemental et sociétal ?

On oppose généralement réemploi solidaire et réemploi lucratif. Pourquoi ?
La première différence vient du fait que le réemploi solidaire défend des projets créateurs d’emplois sur leur territoire, avec un aspect social marqué (vie associative, insertion professionnelle…). Aussi, le réemploi solidaire collecte et remet en vente tous types d’objets de seconde main, quelle que soit leur valeur marchande, afin de favoriser l’accès aux objets courants pour toutes et tous, à des prix solidaires.
Troisième grosse différence : lorsqu’ils existent, les excédents financiers des structures du réemploi solidaire sont intégralement réinvestis dans le projet écologique, social et citoyen des structures, au service des citoyens ! Au contraire du réemploi lucratif, bénéficiant souvent à une poignée d’actionnaires.

Toutes les initiatives visant à renforcer la circularité et la réduction de la production d’objets neufs sont une bonne chose, mais vous ne serez pas étonnés si on vous dit qu’on croit plus en un modèle que dans l’autre…

Les éco-organismes sont des structures agréées par l’État pour gérer la fin de vie des objets en mettant en œuvre la responsabilité élargie des producteurs (REP). Leur mission principale est de collecter, trier, recycler ou valoriser les déchets issus des équipements, textiles, et autres. Financés par des contributions des entreprises, ils facilitent la transition vers une économie circulaire. Ils sensibilisent également à la réduction des déchets et au recyclage. 

A la ressourcerie du TransiStore, nous avons contractualisé avec différents éco organismes comme Ecosystem (pour les produits électriques non fonctionnels), Ecomaison (pour les jeux/jouets incomplets ou abimés) ou encore Ecologic (pour les accessoires de sport et loisirs incomplets ou abîmés).
Ceci notamment dans le but que les produits qu’on ne peut pas revaloriser par le réemploi puissent être dirigés vers les bonnes filières de recyclage.